Dans cet épisode d’Histoires Natur’elles, j’ai invité Aurélia Defretin, sophrologue spécialisée IMP & réflexes archaïques, et laissez-moi vous dire, elle a été une des rencontres les plus précieuses depuis mes débuts en tant qu’entrepreneure.
Aurélia est un grand soutien. Grâce à elle, j’ai réalisé que certaines des caractéristiques que je considérais comme des défis étaient en fait de véritables forces.
Dans cet article, nous parlerons de nos forces intérieures et de l’acceptation de soi.
Je suis convaincue que son histoire vous inspirera.
J’ai travaillé, 20 ans, comme professeure des écoles. L’institution a grignoté, petit à petit, mon enthousiasme à accompagner les élèves. J’ai donc réfléchi plusieurs années à enrichir mes pratiques de classe pour y trouver davantage de sens, me formant à la sophrologie dans un premier temps afin d’apporter cette approche motivante à mes élèves.
Cependant, plus je me formais et plus je m’éloignais de cette institution qui ne correspondait manifestement pas à ce que j’attendais de mon métier. Il est vrai que je ne me suis jamais sentie vraiment enseignante, mais plutôt « coach » ! Ce qui était fondamental pour moi, c’était la relation que je pouvais créer avec la classe et avec chaque élève car, une fois cela en place, tout est possible mais comment sortir du banc de poissons coincé dans la nasse ?
Cela faisait pas mal de temps que je me posais beaucoup (trop) de questions sur le sens de mon métier. Je n’étais pas satisfaite des modalités d’exécution que l’on me demandait d’appliquer et j’étais en première ligne face aux mal être de bon nombre d’élèves sans pouvoir véritablement les aider de manière efficace.
De plus, avec une enfant diagnostiquée tardivement TDAH, j’ai été rapidement sensibilisée aux modes de fonctionnements différents et non acceptés : confiance, estime, curiosité, motivation n’étant pas au programme !
Je me suis formée à différents outils qui, tour à tour, me sont utiles dans mes accompagnements : la sophrologie, l’intégration des réflexes archaïques (mais aussi les mécanismes de l’hypnose ou encore l’EFT). Tout cela me permet d’avoir une approche holistique de chacun. Ce qui est précieux à mon sens.
Transmettre aux personnes que j’accompagne pourquoi la respiration, les émotions, le mouvement… sont si importants et permettent de se sentir mieux dans son corps, sa tête et son cœur.
Comprendre comment nous fonctionnons dédramatise souvent pas mal de situations et permet d’agir au mieux sur les besoins des personnes accompagnées.
Mieux se comprendre c’est mieux se connaître et s’accepter tel que l’on est. C’ est s’autoriser aussi à utiliser des outils pour améliorer son mieux être avec soi, mieux s’écouter et aussi mieux s’aimer. C’est aussi s’autoriser à ne pas toujours se sentir bien et c’est ok comme ça. S’aimer un peu plus pour être mieux avec les autres et les aimer en retour. C’est un cercle vertueux.
Retrouver son équilibre en cultivant ses différences.
Nos blocages, nos blessures, nos croyances nous façonnent depuis la naissance. Ce que nous entendons, la façon dont nous vivons, les gens qui nous entourent fabriquent également les êtres que nous sommes. Nous devons, dans le même temps, nous adapter à un monde qui nous demande une grande intensité d’adaptation nous obligeant à beaucoup d’efforts et nous causant une grande fatigue. Nous ne sommes pas fabriqués pour vivre dans un environnement bétonné, assis toute la journée… Nous sommes donc dans un système qui, souvent, produit de l’insatisfaction et du mal être. Il est compliqué d’Être tout simplement. Il faut AVOIR et FAIRE. Et la perte de sens se fait bien sentir.
Avec une enfant dite atypique (quel drôle de mot !) et étant comme elle, je connais bien les difficultés rencontrées par notre façon de vivre le monde. Non, nous ne sommes pas hypersensibles, nous sommes sensibles car nos sens sont l’essence même de notre être. Nous ressentons le monde par nos sens : quelle idée étrange de vouloir nier cette évidence et, par ricochet, nous imposer qu’il y aurait une bonne et une mauvaise façon de ressentir.
Nos ressentis ne sont pas opposables ! Ressentir et accueillir ce qui se passe en nous, simplement, sans jugement, sans attente, est la porte à ce qui nous met en mouvement, à savoir nos émotions.
Tentons de sortir du conditionnement et le monde s’en portera mieux, c’est certain.
Accueillir et accompagner la personne telle qu’elle est, sans jugement, sans attente. Être au plus proche de ses besoins dans l’empathie mais pas la sympathie qui sont deux choses différentes et ne doivent pas se mélanger dans les accompagnements.
Je suis sensible aux ressentis émotionnels des personnes que j’accompagne. Je crois que c’est ce qui m’anime le plus : ce qui se passe et se joue au niveau émotionnel, dans cet endroit caché tout au fond de nous et où personne ne sait vraiment ce qui s’y cache (à part soi) : notre cœur.
Authenticité et empathie. Proposer des outils, des approches qui seront au plus près des besoins des personnes que j’accompagne afin qu’ils s’en emparent et puissent les utiliser quand le besoin s’en fait sentir, c’est donc très éducatif.
Pour ma part se lancer en tant qu’entrepreneur du bien-être est un beau chemin satisfaisant mais peu sécurisant. C’est un chemin qui nous meut pas seulement au niveau professionnel mais aussi au niveau personnel. À chacun d’y trouver ou pas sa dynamique de vie.
On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète.
Edith Wharton
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